Certain·es adultes disent que je suis trop jeune pour ressentir des émotions aussi fortes, surtout envers des ami·es comme si l'amitié était moins importante que l'amour (du grand n'importe quoi). Celleux qui croient ça, je les trouve tristes à mourir. Parce que mes tripes brûlent tout l'été. Ma peau aussi. La chaleur dans mes paumes en leur compagnie, mon sourire. Avec elleux, il n'y a plus de tabous, plus de complexes. Je suis juste moi-même. Je suis juste bien.
Comme par enchantement raconte la mythologie intime d'une revenante de Rivière-Malbaie atteinte de mélancolie. Dans cette mosaïque faite de récits et d'essais se dessine un monde perdu fait de grandeurs ordinaires, de trajectoires minuscules. C'est un Charlevoix rugueux et plein d'aspérités qui y prend place. Les personnages tentent de s'y tenir debout, chambranlants malgré les séismes, les peurs et les saisons mortes.