En une quinzaine de textes, Nancy Huston questionne son appartenance à la littérature, les origines de son engagement dans le monde des idées et la chair des terribles vivants qui, aux expériences de la vie, de l'amour, de la guerre, de la folie, de l'exil, ont arraché la lumière des mots. 2004.
N. Huston convoque ici sa propre expérience, comme celles d'artistes qui l'entourent, pour analyser toutes les influences qui façonnent la femme contemporaine. Elle met en avant les contradictions d'une société qui nie la différence des sexes tout en l'exacerbant à travers l'industrie de la beauté et de la pornographie.
La romancière évoque l'histoire et les pouvoirs du roman, et célèbre le pouvoir de diversité que la littérature peut introduire au coeur de l'individu. Nourrie de ses lectures, évoluant autour des thèmes qui lui sont chers, N. Huston révèle ainsi que les humains sont tous des êtres de fiction.
Viol de l'héroïne ou plutôt viol collectif à l'occasion d'un auto-stop... En fait ce viol ne sera jamais raconté. Simplement le récit s'articule autour, en ondes concentriques qui, de proche en proche, vont nous renvoyer jusqu'à l'enfance d'Omaya.
Fable cruelle dont l'héroïne est une femme que la force irrépressible de la vie oblige à précipiter les siens dans la souffrance, ce roman traite du bonheur et de la stupidité d'être mère.
Dans un petit village de la campagne française, le comédien Cosmo est retrouvé mort. Pour élucider celle-ci, les personnages qui l'ont côtoyé vont comparaître devant le tribunal des lecteurs.