Alain, fasciné par le nombril des jeunes femmes, Charles, obnubilé par Staline, Caliban, un comédien, et Roman se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Ces personnages, tous en quête de bonheur, illustrent une époque devenue comique à force de manquer de sens de l'humour.
Chantal et Jean-Marc s'aiment. Un jour Chantal remarque avec mélancolie que les hommes ne se retournent plus sur son passage. Pour lui montrer que ce n'est pas vrai, Jean-Marc se met à lui écrire des lettres anonymes d'admiration...
Publié en 1967, ce roman débute par le retour de Ludvik, le narrateur, dans sa petite ville natale tchèque et relate les destins croisés de quatre personnages que Ludvik a connu pendant sa jeunesse sous le régime socialiste.
Par opposition à toute théorisation sans pratique de l'écriture, M. Kundera se penche sur les réflexions de romanciers sur le roman : H. Fielding, L. Tolstoï, Goethe, etc.
Cet essai est écrit comme un roman : au fil de neuf parties indépendantes, les mêmes personnages passent et se croisent : Stravinski et Kafka, Hemingway et son biographe, Rabelais et ses héritiers. Car l'art du roman est le héros principal du livre : l'esprit de l'humour dont il est né, son histoire qui se déroule en trois temps, sa sagesse existentielle.
Dans une ville d'eaux au charme suranné, huit personnages s'étreignent au rythme de la valse : Ruzena, l'infirmière, le docteur Skreta, gynécologue, un riche américain, Bertlief, un trompettiste, Klima, un ancien détenu, Jakub. Dans ce vaudeville, les questions les plus noires sont posées
Le destin d'une femme émigrée, Tamina, en quête des souvenirs perdus de son mari décédé, embrasse l'expérience tragique de Prague et celle, sceptique, de l'Europe occidentale.