le présent livre n'existe qu'en langue française. Il regroupe, en première mondiale, neuf articles et neuf nouvelles que Jack London avait oublié de recueillir de son vivant. L'existence de certains d'entre eux n'a été découverte qu'à une date récente. Écrits avant que l'appel de la forêt ne le rende célèbre en 1903, tous inspirés par la ruée vers l'or du Klondike, ces textes représentent plus que les arpèges d'un débutant : London avant London.
Durant l'été 1902, J. London parcourt le quartier londonien d'East End, véritable dépotoir où viennent s'échouer deux ou trois générations d'une population rurale qui ne trouve plus sa place.
A l'occasion d'un reportage, Jack London décide d'explorer les quartiers interdits de Londres, la face cachée du plus puissant empire de la Terre. Il s'immerge dans l'East End et mène plusieurs mois durant la vie d'un sans-logis, marchant toute la nuit car il est interdit de dormir dans les lieux publics. Publié en 1903, ce récit décrit froidement l'horreur de ces bas-fonds.
Dans cette profession de foi parue en 1906, J. London retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste. Il livre les épisodes de sa vie et les voies qui firent de lui un auteur engagé.
Recueil de sept nouvelles paru en 1914 et mettant en scène des êtres qui luttent contre la fatalité. J. London imagine des visions d'apocalypse, dévoilant un avenir terrifiant : un pays entier détruit, la survie humaine menacée par un génie malfaisant. Mais il montre également comment les hommes sont capables de vaincre l'oppression en surmontant leur individualisme et leur égoïsme.