L'action de ce roman se situe à l'époque des grandes épidémies du siècle dernier, alors que des milliers d'immigrants débarquaient à la station de quarantaine de la Grosse-Île, à une trentaine de milles en aval de Québec. Hymne à l'amour et à la vie malgré tout, l'été de "L'été de l'île de Grâce" permet à l'auteure de poursuivre sa réflexion sur le mythe, toujours vivace, de l'Amérique, considérée comme un lieu de bonheur et de richesse. 1994.
Empruntant à l'anthropologie, à la mythologie, à la psychologie, à la sémiologie, à la littérature, à l'histoire, l'auteur évoque des problèmes fondamentaux: rôle de la femme, organisation de l'univers, fonction des sexes, création littéraire, etc. 1990.
Un homme et une femme sont réunis par hasard. Aussitôt, une relation étrange se noue entre eux. Désirant atteindre une plénitude d'être jamais encore éprouvée, ils s'engagent dans une quête passionnée d'eux-mêmes qui leur fait toucher les extrêmes de la violence, de la tendresse, de la transgression. Quelques descriptions de violence. 1989.
L'histoire d'une journaliste à qui une passion naissante pour un Berlinois fait oublier à jamais un amour précédent et provisoirement ce qu'elle souhaite: rester passagère du temps qui fuit, du monde en marche et de l'amour qui passe.
Peut-on vivre sans voir ? Cela se peut. C'est le cas d'Édith, qui enseigne la philologie à l'Université de Montréal. Diplômée de la Sorbonne, elle a professé quelque temps dans un lycée à Rouen avant de venir s'établir à Montréal. Elle a mis, comme elle le dit, un océan entre elle et les siens. Mais ce pays qu'elle habite, elle ne le regarde pas. N'a-t-elle pas attendu deux ans avant d'aller visiter la ville de Québec? Ce territoire, il n'est pas le sien, et elle le fait bien sentir à ses étudiants.