1885. Fille unique d'un riche banquier montréalais, Amelia Robertson grandit sous l'oeil bienveillant de sa grand-mère et de sa nanny. Alors qu'une épidémie de variole décime la métropole, son père décide de l'envoyer vivre quelque temps à Saint-Jean-d'Iberville, où la menace de contagion se révèle moins importante. Déjà affaiblie par la tuberculose, elle ne peut effectivement recevoir le vaccin qui la protégerait contre ce virus impitoyable. Géraldine Grant, à l'opposé, est issue d'une famille nombreuse et modeste.