Un conte dans lequel une jeune femme promet à un homme de retenir son nom. Mais un jour ce nom lui fait soudain défaut. Ce défaut lui brûle les lèvres. Le désespoir la gagne. Une parabole sur la défaillance du langage.
"Quand Auguste réorganisa le monde romain sous la forme de l'Empire, l'érotisme joyeux, anthropomorphe et précis des Grecs se transforma en mélancolie effrayée..." Le plaisir sexuel comme la jouissance étaient, dans le monde romain, selon l'auteur, indissociables de l'effroi, de la peur de la pâmoison.
Pourquoi les femmes ont-elles si peu composé de musique ? En les confrontant aux hommes, grands compositeurs féconds, l'auteur entrebâille la porte d'un monde typiquement masculin.
L'auteur de Le Salon du Wurtemberg exhume un trésor de romans érotiques romains. A partir de fragments préservés ou d'extraits cités par d'autres auteurs, il a reconstitué cinquante-trois intrigues judiciaires, rudes, sexuelles, sanglantes ou déclamatoires. La vie réinventée de Caius Albucius Silus, auteur de ces romans, sert de contre-cadre.
Au 17e siècle, un fiancé jaloux défigure l'amant de sa belle, un graveur, en lui jetant au visage de l'eau-forte. S'ensuit, en 47 "gravures", une histoire grave faite de non-dits et de clairs-obscurs propres à envouter le lecteur.
L'écrivain évoque l'histoire de la rédaction d'un texte marquant l'acte de naissance d'une langue romaine rustique, distincte du latin et préfigurant la langue française : les Serments de Strasbourg, prononcés en février 842 par Charles le Chauve et Louis le Germanique, connus grâce au chroniqueur Nithard, tous trois étant les petits-fils de Charlemagne.