Ces portraits de Dumas, Descartes, Courbet, Lamartine, Hamsun, Kropotkine, Pound, Clemenceau, Fréhel, Sagan et Le Corbusier montrent en quoi la vieillesse peut être un naufrage, celui d'une oeuvre ou d'une santé, une tragédie suivie d'un oubli qu'on pourrait croire définitif, mais qui est souvent suivi d'une renaissance, d'une reconnaissance.
Ragon évoque avec authenticité la mémoire populaire d'une petite ville de province dans la première moitié du XXe siècle. Le temps en ce temps-là ne se mesurait pas comme le nôtre. La vitesse dépendait encore du pas des chevaux, de la traînée des chariots tirés par des boeufs. Les gens vivaient dans la familiarité des animaux et en étroite harmonie avec la nature. 2001.
Ce roman historique relate les relations d'amitié amoureuse qui se sont instaurées entre Gilles de Rais, un homme qui pactise avec le diable, pratique l'alchimie et assassine les enfants, et Jeanne d'Arc, une sainte. Deux êtres, que tout oppose, mais qui termineront leur vie sur le bûcher.
Le vieux Gustave est encore le maître de sa ferme, mais c'est Alfred, l'aîné des enfants et sa femme Emilie qui font tout le travail, le cadet Ernest étant parti à la Coloniale. Jusqu'au jour où celui-ci revient en compagnie d'une énorme Noire en boubou, Aïcha, ramenée d'Afrique et qui parle le français comme une Parisienne.
L'auteur nous parle de Odette, celle que l'on appelait " La Tonkinoise ". Odette, la petite Cambodgienne que son père, sous-officier de la coloniale, avait ramenée d'Indochine et qui fut l'une des énigmes de l'enfance de l'auteur.
Début du XXe siècle. Après une longue absence, Henri revient au château de son père, le vieux baron Octave, gravement malade. Sous la conduite du cocher, il va découvrir un monde à l'agonie.