Après son retour précipité d'Egypte en août 1799, Bonaparte organise un coup d'état qui le conduira le 19 brumaire comme Premier Consul de la République.
Le 1er mars 1815, Napoléon débarque à Golfe-Juan. Dans quel état d'âme s'est trouvé un préfet, un général, un maire ou un officier de gendarmerie ? pour eux, où est le droit ? Rester neutre ou gagner du temps pour se rallier au vainqueur ? Vingt jours de crise dont les conséquences pèsent encore sur nous.
Evocation de Napoléon comme chef militaire à travers son charisme dans ses relations avec les officiers, sa prise en compte du fonctionnement de l'armée et l'impact de ses victoires et de ses défaites sur sa pratique politique.
Lorsque Napoléon, de retour de l'île d'Elbe, débarque à Golfe-Juan, le 1er mars 1815, le souverain légal de la France est Louis XVIII. Comment vont réagir les préfets, les hauts responsables militaires, les élites intellectuelles et économiques ? Le grand maître des études napoléoniennes J. Tulard revient sur cette comédie humaine qui se joue en 20 jours où tout bascule (pour trois mois).
Le grand historien Jean Tulard accepte pour la première fois de se prêter au jeu des questions et des réponses en choisissant de revenir sur des périodes qu'il connaît : la Révolution et l'Empire. Mais pour nous montrer qu'il existe encore une lecture nouvelle de ces événements. En effet, Jean Tulard aborde les années 1789-1815 sous l'angle des passions. Cela semblait inéluctable compte tenu du caractère même de ces grands moments.