Recueil de 21 poèmes dont le titre fait référence aux carminas, des poèmes antiques. La poésie y est considérée comme un travail d'orfèvre, avec une place importante accordée aux questions de composition, de forme et de musicalité.
Dans ces deux textes, P. Valéry met en lumière les accrocs de la modernité. Il critique essentiellement le changement du rapport au temps, la baisse de la valeur de l'esprit et l'assujettissement de l'homme à l'argent. L'auteur regrette notamment la fin du temps libre consacré à la fréquentation de l'art, de la philosophie et de la littérature.
A partir de la contemplation d'une coquille, l'écrivain propose une réflexion sur la création et ses limites, ainsi que sur la question de l'être. Cet essai paru pour la première fois en 1937 dans la Nouvelle revue française est accompagné de deux autres textes, tous issus de Variété I et Variété II et de Variété III, IV et V.
Ces textes sont assez divers quant à leurs sujets : littérature, esthétique, philosophie, ou bien Histoire et politique, et aussi quant à leur statut : la plupart d'entre eux, préfaces ou conférences sont issus de commandes.
Paul Valéry dévoile son inquiétude et sa tendresse exacerbée pour sa fille qui devient plus tard la gardienne de son oeuvre. Ses lettres révèlent également l'humour parfois grinçant de l'écrivain.