Au lycée, c'était déjà plus peinard. On était quarante-huit filles, mais dans les classes il n'y avait jamais plus de quarante places, alors on s'empilait tant bien que mal dans le fond, on ricanait, on n'écoutait rien, on se trouvait extraordinaires. Des profs parlaient de mauvaise ambiance, et de Sénèque, et de nous flanquer à la porte, et des vestiges précieux du Parthénon, et nous, tout ça, on s'en foutait comme de leurs culottes. Encore qu'il devait y en avoir d'assez marrantes.