Romans

L'héroïne du roman en est persuadée : un jour, elle sera canonisée. Pour gagner ses galons de sainteté, elle devient visiteuse de prison. Elle rend alors visite à Dimitri toutes les semaines. Mais quand ce dernier est libéré, elle se rend vite compte qu'elle n'a plus aucun pouvoir sur lui. Pour le sauver une fois pour toutes, elle l'accuse d'un viol qu'il n'a pas commis...

L'héroïne du roman en est persuadée : un jour, elle sera canonisée. Pour gagner ses galons de sainteté, elle devient visiteuse de prison. Elle rend alors visite à Dimitri toutes les semaines. Mais quand ce dernier est libéré, elle se rend vite compte qu'elle n'a plus aucun pouvoir sur lui. Pour le sauver une fois pour toutes, elle l'accuse d'un viol qu'il n'a pas commis...

Un samedi matin, Tom quitte le chemin de la Première-Concession pour aller faire sa livraison de routine aux États-Unis. Lorsque la nuit tombe, il n'est toujours pas rentré. Betty s'inquiète. Où est-il ? Pourquoi n'a-t-il pas téléphoné ? Les heures passent... Et si Tom ne revenait jamais ?

Une année de la vie d'Albanie et de Maria, sa fille de quatre ans, au cours de laquelle elles font l'apprentissage de la force qui les unit et leur permet chaque jour de venir au monde dans le bruit des choses de la vie. E. Turcotte est une des figures marquantes de la nouvelle génération des écrivains québécois et ce premier roman connut un grand succès au Canada dès sa parution en 1991.

La vie d'Ana et de son fils Philippe est chamboulée par la mort de Kimi, qui a toutes les apparences d'un suicide. Il y a tout juste un an, Rudi, le père de Philippe, mourait d'une "saleté dans le sang", ce dont l'enfant hypersensible est demeuré inconsolé. Du coup, les souvenirs intimes d'Ana se réveillent en même temps que ceux d'un événement survenu au Guyana en novembre 1978.

L'auteur aborde ici le monde de l'adolescence tissée au coeur du mensonge, du silence des parents qui ne s'aiment plus, de la peur, de la honte du corps, du châtiment, du désespoir et du désir immense, viscéral de vivre. Un livre que tous les jeunes, tous les parents et tous les amoureux de la littérature doivent absolument lire...

Professeure de littérature dans un collège de Montréal, Irène retourne enseigner après un long congé de maladie. Le désir de faire voir à ses étudiants le pouvoir de résistance qu'exerce la poésie est toujours là. Et ni un contexte politique assez sombre, ni Théa, sa perfide alliée, ni même la mort n'arrivent à l'éteindre. C'est qu'à l'horizon le printemps rougit, et bientôt l'engagement d'Irène dans la révolte grandissante la forcera à renoncer à son travail. Mais ce n'est pas fini pour elle, car la voici ensuite obligée de donner ses leçons devant une bien étrange assemblée. Avec cette fable où les sucs vénéneux se mêlent aux parfums les plus enivrants, Élise Turcotte signe un envoûtant plaidoyer pour la littérature qui est une arme contre le vacarme des lâches.

Ce roman a pour personnage central Élisabeth, une médiéviste, professeure de littérature, quittée sans explications par Jim, l'homme qu'elle aimait. L'auteure tente de "cerner les voix intérieures d'Élisabeth, femme envahie par la perte d'un être" qui n'est peut-être ni aussi "mythique" ni aussi "inoubliable" que ne l'affirme la critique du Devoir. Bon niveau psychologique (cf. en particulier l'analyse des rapports de l'hérone avec ses parent s). Écriture maîtrisée.

Au XXIe siècle, entre deux révoltes féministes, une écrivaine se retire dans un chalet après avoir été victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Remontant le cours de la colère, une histoire familiale revient la hanter. Au coeur d'une tempête qui à la fois obscurcit et enlumine le paysage, elle appréhende la forêt où rien n'est tranquille. Abandonné et rongé par la mérule, le chalet voisin se dresse comme une menace. Et si on l'avait suivie ? Tel le chevreuil qui avance dans la neige et trace un ravage, cette oeuvre haletante, lucide et splendidement ornementée provoque un nécessaire fracas et expose, au temps de la prédation, un drame trop familier pour qu'on puisse se permettre de ne pas le raconter.

Ce livre est le premier tome d'une chronique fictive d'une famille qui vivait dans une ferme de Baie-Saint-Paul. Elle se déroule sur quatre saisons, de la fin novembre 1935 à la fin de l'automne 1936. Ce livre constitue une intéressante synthèse de tout ce que l'auteur a cherché à savoir et à comprendre du monde dans lequel il a vécu, qu'il a aimé et qui l'a modelé.
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