Romans

A Vienne, au début du XXe siècle, Michael Rost, Juif russo-polonais, aspirant poète, boit et mange dans les tavernes comme les immigrés juifs, les officiers de l'armée autrichienne ou les bureaucrates. Peter Dean, un homme d'affaires, lui offre l'argent pour débuter. Il s'installe dans une famille bourgeoise. La maîtresse de maison le séduit. Il tombe sous le charme de sa fille, adolescente.

Nous sommes tous fous. Nous sommes tous normaux. L'histoire se passe à Berne, n'importe où. Johannes Lips est atypique. Il n'est pas fou...

Autour des thèmes de la médecine, de l'hôpital, de la maladie et de la mort, ce roman mêle patients et soignants dans une sorte de comédie humaine.

Le poète, né en 1930 dans le Jura suisse, se souvient de ses vingt-cinq premières années, et évoque son enfance, son goût pour la musique, la façon dont l'écriture et la poésie se sont imposées à lui, son attachement pour ses parents et son pays, etc.

A partir de son livret militaire retrouvé, établi par le bureau de recrutement de la Légion étrangère, l'auteur retrace la vie de son grand-père inconnu.

Colmar, début du XXe siècle. Hélène et Karl donnent naissance à une petite Stella. Après quelques années de bonheur, l'enfant meurt soudainement. Hélène disparaît, partant sur les traces de sa fille, qu'elle croit toujours vivante. Karl prend la route du sud, vers la région natale d'Hélène, et du Rhône, fleuve qu'elle affectionne. Il voyage seul, jouant du violon pour subvenir à ses besoins.

Dans une usine à la campagne, des personnes ainsi que des bêtes vivent et meurent les uns contre les autres. Parfois, leurs poils ou leurs yeux se mêlent puis traversent les frontières établies entre les lieux, les individus et même les espèces.

Spécialiste en désinfection et entiché d'insectes, Simon est amoureux du vivant et de ces petites joies quotidiennes qui lui plaisent tant. En ce moment pourtant, sa vie est compliquée. Sa femme violoncelliste est le plus souvent en tournée et leur couple est en danger. Ses filles adolescentes sont aux prises avec les mille excès que réserve cet âge et il est par ailleurs le gardien du bonheur de ses parents bien aimés et de leurs très vieux amis, petite tribu de vieillards égoïstes, tendres et chamailleurs, qu’il retrouve tous les jours à cinq heures au café…

Il faut trouver quelque chose. Une issue convenable, poursuit Dong Lee. Rendre les pauvres profitables. Gagner de l'argent grâce aux pauvres. C'est ça, dit Dong Lee. C'est un peu mon métier, reprend Rodney pincé. Il faudrait créer des pauvres, en faire apparaître, pour nous excuser de ne pas avoir réussi à les éliminer. Je pensais que vous alliez me proposer le contraire. En éliminer des statistiques ? C'est ça, dit Rodney. Ce serait trop visible. L'inverse est plus avisé. Vous voulez les recompter ? Les compter différemment. Je vais y réfléchir, dit Rodney. Vite, dit Dong Lee. L'assemblée général des Nations-Unies s'ouvre lundi. Plaisir de riches, désir de pauvres. L'amour au temps du capital.

Le souvenir d'une amitié d'enfance absolue et pourtant étiolée, le retour pour arpenter et confronter le territoire familial ou encore l'apprentissage et l'éveil d'un corps ralenti témoignent tous de la marginalisation des transgenres et des autres LGBT+, considérés comme anormaux par la majorité. Une ode au corps ainsi qu'à la révolte contre la violence et l'hégémonie. Premier roman. ©Electre 2021
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