La Bolduc : le violon de mon père
Dotée d'un physique imposant, d'une personnalité colorée et d'un caractère à toute épreuve, Mary Travers, dite La Bolduc, ne laissait personne indifférent, allant même jusqu'à déranger l'autorité religieuse. Son arme redoutable : ses chansons comiques à double sens qui collaient à la peau des petites gens. La mauvaise presse avait beau la banaliser en la qualifiant de commune et vulgaire , la turluteuse rétorquait de plus belle avec d'autres refrains drolatiques pour divertir ceux qui l'adulaient et achetaient ses disques par milliers. Malgré les années noires de la Grande Dépression, partout où La Bolduc était invitée, elle s'y produisait à guichets fermés. Et cela, les directeurs des salles de spectacles, tout comme les curés des villages, l'avaient bien compris La Bolduc : Le violon de mon père nous fait revivre le parcours de Mary Travers, dite madame Bolduc , qui fut la première auteure-compositeure-interprète du Québec à vivre de son art...
Extrait sonore