Le dernier chant des Premiers Peuples
" Une cycliste file dans les rues de Montréal. En pleine tourmente existentielle, elle fait une chute. C'est le début de son histoire, qui suivra les contours d'une vieille légende wendat... Encore secouée, mais décidée, la jeune femme se précipite à la gare : elle veut se rendre chez son grand-père, très haut dans le nord. Les dernières décennies ont été désastreuses pour les habitants de la métropole empoisonnée par la technique, mais là-bas, rien n'a changé. Elle retrouve un monde hors du temps et la nature apparemment immuable de son enfance. Mais quelque chose ne va pas : son passé s'emmêle, son esprit semble flotter hors d'elle-même. Elle s'embarque alors pour un autre voyage, où elle croisera des loups, des oiseaux et une baleine rongée par la solitude.Le fil de la continuité, m'avait dit grand-père, ce n'est pas la mémoire, ce n'est surtout pas la peur, ce n'est ni la pipe, ni même la fumée, c'est ta conscience. Tu ne peux pas l'attraper, mais elle ne te lâchera jamais. Après Le chant de la terre innue et Le chant de la terre blanche, Jean Bédard conclut le cycle des Chants de la terre avec un conte fascinant, plaidoyer pour l'harmonie du vivant. "
Extrait sonore