Poésie

Véritable phénomène télévisuel, les lettres de David Goudreault à Bonsoir bonsoir ! ont été vues des millions de fois. Durant trois saisons, l'écrivain a mêlé humour et poésie dans de solides performances scéniques. Ce recueil rassemble ses quinze textes, accompagnés de ses commentaires et de portraits esquissés par Irina Pusztai. Une incursion privilégiée dans l'univers de David Goudreault, un passage de la scène à l'intime.

Vif oubli est un bilan des pertes dans un monde qui persiste à détruire ce qui reste d'humanité. Scènes du quotidien, portraits d'hommes et de femmes abîmé.es par la vie se fracassent les uns les autres, ouvrant la mémoire du deuil autant que la saison de 'espoir. Les passifs s'accumulent : peur, harcèlement, violence, colère, drogue, détresse. Demeure le poème, dit Goudreault, regard acharné, prêt à trouver de la beauté partout : célébrer ce qui sauve.

Ennuagée explore les liens entre la boulimie, la magie et l’amour. Dans ce recueil, les troubles alimentaires sont abordés selon une dimension sensible d’appartenance et d’expérience du monde qui transforme le quotidien en une suite d’épreuves où la brume forme à la fois la prison et l’abri. Du même auteur

Un assemblage de treize variations poétiques : courtes proses, parfois poétiques, parfois ironiques sur le thème de l'amour.

Fragments de ciels est l'histoire, vécue en deux temps, d'un jeune homme franco-ontarien dans sa quête d'appartenance et de sens au sein d'une existence pleine de contradictions. Tiraillé par un passé où il a été traumatisé par l'homophobie, l'addiction et l'indifférence d'une société matérialiste, il s'échappe grâce à la poésie. L'oeuvre voyage dans les ruminations de l'adulte au présent qui cherche l'absolution de l'adolescent fou qu'il a déjà été. Surtout, le jeune homme tente de réconcilier son présent avec son passé, afin de pouvoir embrasser pleinement sa liberté d'expression et accepter la nature éphémère de l'existence. Il examine les limites du langage, de l'identité, et surtout, de l'Amour.

Une anthologie du poète allemand, témoin d'un monde disparu et scrutateur d'une société née des évolutions techniques modernes. Les poèmes de ses derniers ouvrages relatent la révolution numérique, les manipulations génétiques ou encore la mondialisation et ses conséquences. ©Electre 2019

Avec une plume toute à la fois tranchante et intimiste, Marie-Élaine Guay s’efforce, dans ce deuxième recueil de poésie, d’explorer sans ambages les souterrains de l’expérience de la maternité. La sortie est une lame sur laquelle je me jette embrasse, sans ordre de grandeur, l’amour foudroyant et la funeste fatigue des « femmes de notre siècle/[qui]/tombent comme des mouches/dans la pénombre des jardins ». Déployés dans un effet de miroir, les poèmes arpentent ainsi deux parcours maternels distincts, mais assurément liés : une mère vacille à travers les obstacles, la peur et l’anxiété rattachés à son nouveau rôle, mais s’accroche à la lumière de l’enfant « afin de voir percer, du plus majestueux de l’amour, ces éclairs veufs délestés de leur fosse ». Une autre ploie sous les responsabilités et les impératifs alimentaires avant de s’enfoncer dans les racines de son attachement. Toutes deux sont en quelque sorte les facettes d’une même médaille pendue au cou de toutes les femmes que le devenir mère propulse dans la fragilité, mais surtout dans la force vive.

Jouant avec les codes du poème et du microrécit, ces vignettes saisissent la singularité de moments choisis, qui s’enfilent comme les perles dépareillées d’un collier. Des relations douces-amères y affleurent : l’ex-mari encore proche, la fille bientôt adulte, les amants qu’on remercie au moment de les quitter.

"Si je n'écris pas ce matin, je n'en saurai pas davantage, je ne saurai rien de ce que je peux être."

Matabei Reien devient disciple de maître Osaki, jardinier de la pension de dame Hison, une auberge retirée sur l'île de Honsu, mais aussi peintre d'éventail et auteur de haïkus. Un complément au roman d'inspiration zen Le peintre d'éventail.
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