Romans

«Il y avait une vieille à Jérusalem. Une magnifique vieille comme vous n'en avez pas vue de toute votre vie. Elle était vertueuse et elle était sage, elle était gracieuse, et modeste aussi. Ses yeux n'étaient que bonté et compassion, et les rides de son visage, toutes de bénédiction et de paix.» Tehila est âgée de 104 ans lorsque le narrateur, lui-même écrivain, fait sa connaissance au cœur de la vieille ville de Jérusalem. Immédiatement ébloui, il nous raconte la bienveillance de cette femme, son extrême générosité ainsi que son passé tragique. Un jour, alors que Tehila lui demande de rédiger une lettre à l'attention d'un certain Shraga, elle lui conte son enfance en Europe et ses fiançailles rompues par son père. Elle décrit les années de malédiction qui s'ensuivirent et qui menèrent ses deux fils à la mort avant de faire sombrer sa fille dans la folie...

Sur toile de fond de Seconde Guerre mondiale, l'itinéraire tragique d'un paysan albanais, Mato, dont le destin bascule à la découverte d'un canon. Obsédé par l'idée de venger sa famille, le héros trame sa vengeance.

Fabienne demande à ses quatre enfants d'accompagner le corps de leur père décédé, de la morgue de Marseille à sa Corse natale. C'est l'occasion d'un règlement de compte qui met en lumière les paradoxes universels qui traversent cette famille corse. Premier roman. ©Electre 2020

Un libraire repense à son passé, aux liens qui l'unissent à ses parents, mais aussi à l'écriture. Il se retrouve soudain projeté dans l'Europe centrale de sa jeunesse.

Maximilien, critique d'art, perd la vue à la suite d'un choc provoqué par un récent héritage. Son état de santé suscite inquiétudes et rumeurs. Chaque jour, à midi, il fait démarrer le moteur d'une Chevrolet décapotable installée dans son salon et se remémore son passé. Sa rêverie est interrompue par les visites de psychologues qui s'enquièrent de son rapport à l'art et de sa vie sentimentale.

Après l'échec de son dernier roman, Yann Mendelec souhaite reconquérir son public avec un nouvel ouvrage. Son éditeur l'incite à changer son identité pour Norga Abraham, afin que ses précédents déboires n'entachent pas cette dernière parution. Tiraillé entre amour et abandon, nouvelles identités et relations personnelles, l'écrivain pose la question de la notion de sacrifices.

Luanda, 1975. À la veille de l'Indépendance, Ludovica, agoraphobe et terrorisée par l'évolution des événements, se retranche dans son appartement en construisant un mur qui en dissimule la porte et la met à l'abri du reste du monde. Ayant transformé sa terrasse en potager elle va vivre là presque trente ans, coupée de tout, avec son chien Fantôme et un cadavre. Ludo a vraiment existé et mené la vie que raconte le roman. En entrelaçant cette histoire avec les aventures tumultueuses des autres personnages, voisins ou entraperçus dans la rue, tous plus ou moins impliqués dans le marasme de la guerre civile, Agualusa souligne avec une ironie subtile les extraordinaires coïncidences de la vie et crée un roman brillant et enchanteur.

Une femme tombe du ciel et s'écrase sur la route devant Bartolomeu au moment où éclate une tempête tropicale et où sa maîtresse lui annonce qu'elle le quitte. Il décide de percer ce mystère et, alors que tout change autour de lui, il découvre que la morte, mannequin et ex-miss, a fréquenté le lit d'hommes politiques, devenant gênante pour certains.

À travers le récit de la disparition de Lidia do Carmo Ferreira, poétesse et historienne angolaise, à Luanda en 1992, c'est toute la tragédie de la guerre civile pour l'indépendance de l'Angola qui est évoquée : compromis des civils et des militaires, impostures des églises, viols des femmes vouées à la misère ou à la folie, auxquels succèdent socialisme, trafics de corps, de drogues et d'alcool.

À travers le récit de la disparition de Lidia do Carmo Ferreira, poétesse et historienne angolaise, à Luanda en 1992, c'est toute la tragédie de la guerre civile pour l'indépendance de l'Angola qui est évoquée : compromis des civils et des militaires, impostures des églises, viols des femmes vouées à la misère ou à la folie, auxquels succèdent socialisme, trafics de corps, de drogues et d'alcool.
Pages
