Les carnets d'un écrivain. On y retrouve les thèmes chers à Lalonde: l'enfance, la nature, la fuite du temps, la solitude, l'écriture. La passion de vivre (le titre, emprunté aux amis iroquois de l'enfance, signifie "il brule"), d'ouvrir tous ses sens au réel demeure intacte, et aussi l'angoisse de la mort qui trouve son expression dans le rapport ambigu de l'auteur au tabac, qui intervient comme un thème récurrent dans tout le livre.
Il était une fois Grand Remous. Le château, la colline, la pinède et le barrage, la petite baie, l'eau de la crique, une famille très unie. Mais voilà qu'une nuit, la nuit du barrage, une femme un peu folle convainc son mari d'abandonner leur progéniture afin d'aller courir le monde.
Gagnant du Prix Robert-Cliche 1981, prix attribué chaque année par le Salon du livre de Québec à l'auteur d'un premier roman québécois, "La belle épouvante" de Robert Lalonde nous offre une histoire d'amour au fil d'un quotidien parfois bien difficile à vivre.
L'Indien Kanak initie Daniel aux joies innocentes et scandaleuses du sexe, de la nature, de la liberté. Leurs lois sont celles du soleil et de l'amour. Mais le village ne laissera pas faire cela. Le rouge et le blanc ne peuvent se mêler impunément.
"L'enfant vit dans l'ombre de son père jusqu'à ce qu'un jour il projette sa propre ombre", dit un proverbe amérindien. C'est dans ce mystère que nous entraîne Robert Lalonde avec un récit obsessionnel de l'initiation masculine.
Le lecteur familier de l'oeuvre de Robert Lalonde retrouvera avec plaisir le héros adolescent du "Dernier été des Indiens". Michel a vieilli, il approche de la quarantaine et vit avec une femme qui attend un enfant. Ce proche événement l'amène à revivre les circonstances qui entourèrent sa propre naissance, en 1946, dans un petit village du Québec. Redevenu foetus, Michel s'émerveille devant la vie et observe le monde qui l'attend.
" Un écrivain vit seul dans sa petite maison, encore hantée par la présence de son père, avec qui il y a vécu mais qui est depuis longtemps disparu, et par celle de la femme qui vient de le quitter. Son métier l'appelle sans cesse sur la route et l'amène à retrouver des hommes qui, à un moment ou à un autre de sa vie, ont contribué à forger celui qu'il est devenu. Son errance s'arrête brusquement après un accident qui l'oblige à accepter l'offre de Jim, son voisin, de quitter sa maison pour venir habiter chez celui-ci.