Nouvelles
Un recueil de nouvelles évoquant les conséquences émotionnelles de l'isolement. ©Electre 2017
Un homme devient obsédé par un fait divers intriguant : l'éléphant, dernier vestige du zoo de sa ville, a disparu.
Voici réunis en un seul volume les deux recueils de nouvelles publiés, le premier, " Noces ", en 1911, et le second, " Trois femmes ", en 1924. " Trois femmes " font trois nouvelles portant chacune le nom d'une héroïne, énigmatique pour l'homme qui l'aime. " Noces " comprend deux récits ayant pour personnages l'un Véronique, l'autre Claudine. L'amour, la jalousie, le doute, l'union impossible, la solitude, tous les thèmes musiliens sont condensés dans ces cinq textes qui ont pour motif commun les désordres amoureux, le monde trouble et fascinant qui se cache derrière la stabilité apparente.
Deux nouvelles galantes mêlant légèreté et gravité.
Deux enfants aux langues curieuses se retrouvent prisonniers d'un poteau gelé. Un chien saucisse est allergique aux pâtisseries. Une jeune femme aspire à trouver son point G alors qu'une autre fuit la réalité dans un monastère. Une fillette est amoureuse de son frère, une autre de sa meilleure amie. Certains personnages de Mises à mort verront leur destinée soudainement modifiée. Rempli de petites fins du monde, Mises à mort dépeint des tragédies quotidiennes, des combats comiques et existentiels. Certes, Suzanne Myre ne prétend pas expliquer l'univers, mais seulement en raviver les cendres, aussi amères soient-elles." -- 4e de couv.
Le Peignoir nous conduit directement au cœur des relations entre les hommes et les femmes. Par ses incursions dans le quotidien, Suzanne Myre sublime lordinaire en nous inspirant des réflexions violentes sur nos petites habitudes. Des nouvelles satiriques finement tissées.
Vous trouverez dans Humains aigres-doux des gens obsédés par leur cabanon (Chrystelle), fétichistes des oreilles (Walter), chauves (Charles), tortionnaires de perroquets exotiques (Xavier) ou tout simplement jaloux (Béatrice). Qu'ont-ils en commun ? Rien, sinon quils se trouvent tous, sans le savoir, au même endroit à peu près au même moment. À travers les douze nouvelles qui forment ce recueil choral, on vous ouvre les yeux sur la superficialité qui conduit vos actions et qui régit vos rapports avec les autres. On vous force à admettre que votre intolérance face au chignon pièce-montée de la secrétaire du bureau prend parfois le dessus sur votre inclination naturelle à la douceur. Méfiez-vous de votre hypocrisie, car votre collègue finira peut-être par sen douter. Le monde est petit et Suzanne Myre le sait. Elle sait aussi que, comme Sylvia, vous passez votre vieux yogourt dans un gâteau que vous offrez à votre amie pour son anniversaire et que, tout comme Alain, vous aimez bien accrocher de votre pédalier les BMW qui se trouvent sur votre route lorsque vous sortez à vélo. C'est pourquoi vous ne pourrez pas vous empêcher de rire aux éclats en lisant cet irrévérencieux recueil. Fumeurs pas encore repentis et adorateurs de sushis, prenez garde.
Voici des histoires comiques et venimeuses où se succèdent les mères égoïstes et les pères absents, les minets et les marmots, et, surtout, les pécheresses tristes et les femmes vampires qui séduisent les hommes pour les réduire en poupées de chiffon. Car les héroïnes de Suzanne Myre sont puissantes. Ce sont des battantes qui n'hésitent pas à mettre le monde à feu et à sang pour se faire justice. Pourtant, aucune d'elles n'est un démon. Elles sont même gentilles, au fond. Mais elles ne veulent plus qu'on les blesse. Il y a, au coeur de ces récits, une profondeur bouleversante. Une complexité, une introspection, une tendresse qui désemparent et qui persistent longuement après la lecture. "
Un mélange de textes, de souvenirs ou de fiction qui témoignent de cet amour particulier que Vladimir Nabokov portait à ses trois langues : le français, le russe et l'anglais.
Réunit les premiers textes de prose écrits en anglais par l'auteur, mais également des nouvelles russes inédites, ou bien n'ayant pas été rééditées depuis leur parution, au début des années 20, dans différents journaux émigrés de Berlin.