Poésie

Les poèmes d'un érotisme extasié, qui composent la partie centrale du recueil, sont encadrés par deux mouvements aux tonalités plus graves où se côtoient une réflexion sur l'histoire et l'évocation d'un monde en constante mutation. L'auteur franco-haïtien écrit sur le chaos haïtien, les intempéries du sud de la France, l'éclipse du 11 août 1999 et la destruction des tours du World Trade Center.

Nouvelle édition de deux recueils antérieurs publiés respectivement en 1981 et 1987. Peut-on avoir deux langues maternelles? s'interroge ici le poète de Timmins, parfait bilingue et parfait dépossédé, parti sur les routes pour "confirmer sa substance". Une poésie qui exprime avec intensité la fragilité culturelle de l'artiste franco-ontarien et sa détermination.

Cette poésie, très sensible, intime, éminemment touchante à lire, tantôt frappe le lecteur de front, tantôt le réconforte. Elle relève à la fois de la spontanéité de la jeunesse et de la sagesse de ceux qui ont presque tout vécu.

Trois recueils où le passé et le présent, l'Ontario natal et le Québec adoptif se heurtent, se répercutent dans une poésie où la tendresse se cherche un abri. 1995.

Rosie Desbiens agit par l’écriture en véritable aventurière du langage, approchant la douleur dans un face à face qui peut évoquer Artaud ou Vanier tant la charge est extrême, mais avec aussi une réelle compassion.

Recueil d'une soixantaine de poèmes en prose sur les thèmes de la mer, des marins, de l'attente, des grands paquebots, des peintres et écrivains voyageurs.

Ce livre commence au pied du mur. Je n’ai plus rien à dire, je n’ai plus de souffle. Mais on me questionne, on me harcèle : « Qu’as-tu? de quoi souffres-tu? quel mal t’ai-je donc fait? » Et je suis sans paroles, je suis un animal, je suis désolée je ne peux pas. Il faut néanmoins essayer, poursuivre la conversation, reprendre pied. Me saisissant de quelques mots trop gros, j’entreprends de construire des escaliers. Des poèmes qui descendent l’escalier.

Quand j’ai emménagé coin Cuvillier et Sainte-Catherine, dans Hochelaga, je pensais avoir tout gâché, tout perdu. Autour de mon appartement, il y avait les ouvrières et les enfants d’autrefois, il y avait les filles de la rue, leur présence comme une menace, mais aussi un mystère, un espoir. Un jour je descendrais les rejoindre, pour de bon.

Depuis l'attribution mon enfant n'a ni grandi ni changé il reste cette petite chose encombrante et bruyante j'essaie de lui couper les cheveux ils repoussent toujours pareils il doit être lavé et nourri sinon son état se détériore je l'ai remarqué à quelques reprises. Entre la dépendance et le ravissement, entre l'amour fusionnel et le parasitisme, la poète montre la noirceur qui s'infiltre dans la maternité.

Une anthologie de poèmes de Desnos.
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